Pour accéder aux postes à responsabilité dans les milieux de la politique, de l’entreprise comme dans celui du sport, les femmes rencontrent encore aujourd’hui de nombreux obstacles, comme par exemple la nécessité de devoir davantage prouver leur efficacité, malgré un investissement de longue date.
Le travail des femmes dirigeantes se caractériserait par « l’aptitude à travailler en équipe et leur considération du bien être chez les autres » par la « recherche du consensus, l’aptitude à l’écoute ». Les modes d’élection peuvent être limitants. Le scrutin nominal bloque les femmes, contrairement au scrutin par liste. Le fonctionnement des fédérations sportives, le plus souvent hiérarchique et vertical, est une forme de management traditionnellement plus masculin. La cooptation et le cumul des mandats ont également un impact évident sur la non-parité.
Pour agir sur ces persistances, il faudrait créer de la transparence avec des indicateurs de mixité, avec des mesures permettant de mieux concilier vie privée et vie professionnelle, en aidant les femmes à cultiver l’ambition.